Je souscris à ces critiques qui me font penser à celles formulées il y a quelques années à l'encontre de la collecte du 1 % logement : multiplicité des collecteurs et écart dans les coûts de gestion. La question de la répartition des fonds est fondamentale. Je prends pour exemple le campus des métiers qui a été créé en Seine-Saint-Denis mais dont le budget demeure fragile. Cet établissement peine à remplir l'ensemble de ses formations car sur 3000 places, il n'y a que 1 500 inscrits. Dans un département où la priorité est d'assurer une meilleure orientation des jeunes, cette situation apparaît totalement inacceptable. Il faut absolument que l'apprentissage devienne une filière de formation reconnue par tous les acteurs de l'orientation.