… n’est plus acceptable. Alors que le déploiement de la 4G va débuter en 2014 dans les zones les plus défavorisées, il nous revient, madame la ministre, de conduire, sous la responsabilité de l’État et en association avec les collectivités, un véritable plan d’ensemble, qui puisse apporter de la cohérence aux différents calendriers et aux diverses technologies utilisées sur le territoire national.
Enfin, pour que le traitement du patient – si j’ose dire – soit efficace, il doit reposer sur une thérapie ciblée.
Ainsi, plutôt que de suivre notre fâcheuse tendance à nous éparpiller, il conviendrait peut-être d’accepter de concentrer nos efforts sur des domaines très spécialisés du numérique, dans lesquels nous avons une réelle « touche française », comme « l’informatique en nuage » – pour n’utiliser que des termes français – et les technologies mobiles.
Songeons au tout petit pays qu’est Taiwan, qui, grâce à une politique volontariste et à des investissements de masse, s’est hissé, en quelques années, au rang de leader mondial des semi-conducteurs.
Les enjeux sont trop importants pour notre économie, mais aussi et surtout pour les populations « fracturées », pour ne pas saisir la chance du numérique et ne pas assurer enfin l’équité territoriale.
Je tenais, monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, à vous faire part de ces quelques éléments de réflexion, en espérant que les réponses du Gouvernement seront de nature à nous rassurer sur l’avenir numérique de notre territoire national, de tout notre territoire. §