J’étais en 2022, sans doute quelque part au début du mois d’avril, à la veille d’élections sénatoriales qui allaient peut-être me conduire pour la troisième fois à siéger au sein de la Haute Assemblée.
Autour de moi, le bonheur était partagé ; tout le monde avait le très haut débit, y compris ceux qui le réclamaient en 2012 ou 2013. Représentant d’un territoire rural, je m’émerveillais de voir que l’on utilisait des équipements très sophistiqués au fin fond de nos campagnes. L’enseignement se partageait entre cours à l’école et diffusion sur des écrans de télévision de programmes adaptés aux besoins de nos enfants, grâce à l’action de ministres particulièrement audacieux en matière éducative.