Je comprends les interrogations autour de la poursuite ou non du développement du haut débit. Je sais les subtilités stratégiques que nous devons développer pour trouver, avec les investisseurs et les fournisseurs de service, le meilleur équilibre pour des investissements judicieux et rapides dans la fibre optique.
Pour autant, il nous faut trouver des réponses et des modes de régulation qui soient autres que ceux qui laisseraient dans l’attente une bonne partie de nos populations rurales. Je plaide donc pour le développement du haut débit avec des investissements qui peuvent se faire rapidement, afin d’apporter une réponse à ceux qui, autrement, seront condamnés à une désertification rapide et inéluctable. Dix ans, voire douze ans d’attente sont des délais trop longs, injustes et incohérents par rapport à toutes nos politiques d’aménagement du territoire et de soutien au monde rural.
Je souhaite par conséquent que des négociations soient rapidement ouvertes avec les opérateurs pour qu’ils prennent conscience des grands enjeux d’aménagement du territoire et qu’ils n’y voient pas simplement des effets d’aubaine très lucratifs. Si la négociation et la contractualisation ne sont pas possibles, alors il nous faudra légiférer, et rapidement !
Le très haut débit est une urgence, …