Je reviens aux problèmes de financements à Mayotte. La perte irrévocable d'une partie du montant initial de l'enveloppe est très inquiétante compte tenu des besoins considérables. Les Mahorais ne sont pas en mesure d'établir des dossiers cohérents. La métropole va-t-elle les aider à monter ces dossiers ? Une partie des 250 millions d'euros pourra-t-elle être utilisée en dépenses de fonctionnement ? Le coût, en métropole, d'un mineur étranger isolé est de 60 000 euros par an et par enfant ! A-t-on la capacité de créer rapidement des structures pour accueillir ces mineurs étrangers, et en gérer à la fois le « flux » et le « stock » ? Une fois majeurs, c'est l'État qui devra les gérer.
Par ailleurs, il est vrai que la connaissance locale de l'existence du Défenseur des droits est très insuffisante. Peut-on, là aussi, puiser dans les 250 millions d'euros pour y remédier ?