Si une telle fusion était annoncée, je démissionnerais. Ce serait une très mauvaise décision. Les risques nucléaires sont sensibles dans l'opinion. Nos concitoyens ont compris que l'on avait séparé décideurs et évaluateurs des risques, dans la transparence. Si vous fusionnez les deux fonctions, il n'y aura plus d'avis de l'IRSN, au sein du dispositif ASN. C'est de haute lutte que j'ai obtenu d'André-Claude Lacoste, ancien président de l'ASN, que nos avis soient publiés. Dans le cadre des ECS ou de Cigéo, il existe une forte pression. Cette indépendance est nécessaire.