Nous avions abordé la question syrienne, il y a quelques mois, avec votre ambassadeur. Depuis, la situation a évolué et se pose la question de la fin de l'embargo sur les armes. Nous observons une dissymétrie entre les belligérants, la Russie et l'Iran qui ne respectent pas cet embargo, qui n'est d'ailleurs pas le leur, qui continuent à approvisionner le régime et en conséquence, c'est l'Armée syrienne libre qui se trouve pénalisée. En même temps, l'hésitation persiste car l'opposition nous paraît encore très divisée. J'imagine que la Turquie se pose les mêmes questions. Quelles sont, de votre point de vue, les perspectives de sortie de crise ? Comment hâter l'issue de la crise ?