C’est la réalité ! Comme dans le système anglais des « bourgs pourris », avec peu de voix dans de petits cantons, on finit par avoir beaucoup d’élus et par conserver longtemps des majorités départementales !
Bien sûr, il fallait en parallèle respecter le principe constitutionnel d’égalité devant le suffrage. À cet égard, opposer les campagnes aux villes, c’est un faux débat. Nous avons besoin d’élus dans les zones rurales comme dans les zones urbaines.
La révision complète de la carte cantonale est indispensable. Certains cantons ont été découpés voilà deux siècles, et aucune modification n’est intervenue depuis pour les trois cinquièmes d’entre eux. Les écarts de population vont de 1 à 44. Ainsi, l’Hérault, que l’on évoque souvent, a un canton de 1 000 habitants et un autre de 44 000 habitants. Ce n’est évidemment pas acceptable !