Plus sérieusement, je suis bien obligé de convenir avec vous que nous avons eu connaissance de ce projet de loi dans des délais extrêmement serrés. Là où je suis moins d'accord, c'est quand vous dites que nous n'avons pas pu travailler sérieusement sur ce texte. Voilà plus de trois mois que, en tant que rapporteur, j'auditionne, je consulte et j'étudie les différentes propositions. J'ai auditionné près d'une centaine de personnes et j'ai revu certaines d'entre elles plusieurs fois.
Comme vous, j'ai suivi le débat qui a eu lieu depuis le 28 juin dernier, date à laquelle ce projet de loi a été présenté en conseil des ministres, au travers des médias et des travaux de l'Assemblée nationale. J'imagine que tous ceux qui sont intéressés par ce sujet ont également suivi ce débat.