Ce n’était pas du tout son objectif, car nous sommes intervenus pour les raisons que nous avons déjà développées, mais j’ai aimé cette expression qui a été utilisée à l’écrit par l’un d’entre vous : le nombre de pays capables de faire ce qu’a fait la France se compte non sur les doigts d’une main, mais sur les doigts d’une main coupée en deux ! Je pense que chacun l’a bien mesuré.
Ce qui est porté au crédit de la France, ce n’est pas simplement le fait d’être intervenu comme nous l’avons fait, c’est aussi le fait que vous toutes et vous tous, mesdames, messieurs, souteniez cette intervention. Vous le faites, c’est ainsi que je l’ai compris, par un vote à la fois positif, vigilant et lucide – comme nous le sommes nous-mêmes ; nous mesurons à quel point tout cela est difficile –, mais d’une façon unie, et cette unité, qui n’est pas si fréquente en France, est une contribution importante pour nous permettre, demain, de gagner la paix ! §