Le sujet des droits d'inscription est très sensible. Il ne faut pas perdre de vue la nécessité de poursuivre la démocratisation de l'université. On peut concevoir une réflexion sur cette question en même temps que sur celle des bourses, mais dans le cadre d'une indispensable concertation avec les organisations syndicales, étudiantes et les représentants des familles. Les idées avancées par M. Legendre concernant les étudiants étrangers peuvent également faire l'objet d'une réflexion approfondie.
Il n'en demeure pas moins que l'État ne pourra pas faire l'économie d'une augmentation des moyens en faveur des universités, prioritairement en faveur de celles qui sont les moins bien loties. On ne peut pas effectivement parler d'universités « sur-dotées », et il ne doit pas s'agir de les déshabiller.
Compte tenu de la situation de plus en plus précaire de nombre de familles, l'élaboration d'une politique efficace de bourses apparaît indispensable afin de garantir la démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur.