Intervention de Philippe Adnot

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 24 avril 2013 : 1ère réunion
Bilan consolidé des sources de financement des universités — Examen du rapport d'information

Photo de Philippe AdnotPhilippe Adnot, co-rapporteur :

Effectivement, tous les IUFM ont été intégrés aux universités mais toutes les universités n'ont pas un IUFM.

Pour que vous ayez à l'esprit des ordres de grandeur, nous avons estimé qu'un rattrapage complet exigerait le redéploiement de 5 000 emplois et de plus de 300 millions d'euros (y compris la masse salariale des emplois redéployés).

En 2013, le Gouvernement a décidé de créer 1 000 emplois dans l'enseignement supérieur. Ces emplois ont été répartis, en s'appuyant sur SYMPA mais sans l'appliquer strictement, entre les seules universités sous-dotées. Pour rappel, en 2009, 150 emplois avaient été redéployés mais depuis plus aucun.

Je rappelle que, quand on redéploie un emploi, on réduit l'écart entre universités sur-dotées et sous-dotées de deux emplois, alors que, si on se contente d'augmenter d'un emploi ceux des universités sous-dotées (sans réduire à due concurrence ceux des universités sur-dotées), on ne réduit les inégalités que d'un emploi. Autrement dit, pour supprimer les inégalités simplement en créant des emplois concentrés sur les universités sous-dotées, ce n'est pas 5 000 emplois qu'il faut créer (comme en cas de redéploiements), mais 10 000.

Nous allons dans quelques instants vous présenter un certain nombre de pistes de réflexion qui pourront susciter chez vous quelques réactions. Je précise que, de notre côté, nous n'avons pas non plus dégagé de consensus sur chacune des propositions.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion