Je souhaite revenir sur la féminisation des noms. L'Éducation nationale devrait demander d'urgence un rapport scientifique sur ce sujet. Le seul manuel qui existe date de 1999. Il a été réalisé par la Haute Autorité de la langue française, mais il commence à dater un peu. On sent bien que tout le monde tâtonne. Par exemple, dans le programme de notre réunion, on a mis deux « f » et un « e » à « cheffe ». Pourquoi pas. Dans ce rapport, il est indiqué que le suffixe « teur » ou « trice » n'est possible que si le substantif dérive d'un verbe. C'est possible avec acteur/actrice car il y a le verbe « acter ». En revanche pour « auteur », on privilégie la forme épicène, un ou une auteur avec ou non un « e » final, selon que vous êtes français ou québécois.