En effet. Comme le disait M. le rapporteur, notre direction est hétéroclite. Nous pratiquons notre spécialité, la police de la marchandise, avec 700 personnes. Nous ne sommes pas un office et allons donc un peu partout.
Les relations avec l'OCLCTIC sont excellentes. Les gens se connaissent, nous pratiquons des échanges et participons aux mêmes formations. Pour ce qui est du renseignement opérationnel, les choses n'aboutissent toutefois pas vraiment, chacun étant dans son domaine.
À titre plus général, il est vrai que les offices ont une vocation interministérielle, mais les offices centraux relevant de la police judiciaire travaillent exclusivement pour la police judiciaire, de plus en plus aujourd'hui, du fait de la difficulté que nous avons à intéresser des magistrats du pénal à un autre ordre que le code de procédure pénale. La réelle corrélation qui existe entre les services de police judiciaire -dont les offices, qui dépendent de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ)- et la justice fait que nous avons de plus en plus de difficultés à monter de réelles procédures douanières.
Ce que je dis là est valable pour tous les offices. C'est un peu différent avec la gendarmerie et l'Oclaesp, avec qui nous avons des rapports plus étroits et constructifs. Néanmoins les rapports avec la police judiciaire existent. Pour le moment, ils ne se sont toutefois pas traduits par une collaboration opérationnelle dans le cadre d'une affaire...