Votre exposé est effroyable, mais il a le mérite de nous rappeler que rien n'est jamais acquis et qu'il faut rester extrêmement vigilant.
J'ai particulièrement apprécié ce que vous avez dit sur la « déraison » qui serait l'apanage des femmes, mais dont on omet de dire qu'elle permet la transgression, porteuse d'émancipation pour l'ensemble de la société.
Dans l'historique que vous avez tracé, je retiens une évolution positive de la place des femmes artistes dans la danse, dont le corps a d'abord été traité comme une marchandise, qu'on ne rémunère même pas, puis qu'on considère progressivement en tant qu'artiste, avant la rupture brutale que vous datez des années 1990.
Comment expliquez-vous cette rupture et quels en sont les facteurs ?
Concernant l'urgence de la situation, nous en sommes pleinement conscients : c'est au cours d'une audition menée dans le cadre de notre précédent rapport « Femmes et travail » que les représentants des institutions publiques dans le secteur du spectacle vivant nous ont donné l'alerte, et nous ont convaincus de consacrer nos travaux à ce sujet.
Alors, quels sont les leviers d'action face à de telles situations ?