Intervention de Maryvonne Blondin

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 16 mai 2013 : 1ère réunion
Femmes et culture — Audition de Mme Karine Saporta chorégraphe présidente fondatrice de l'association des centres chorégraphiques nationaux présidente de la commission danse et vice-présidente de la société des auteurs et compositeurs dramatiques sacd

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

Votre intervention nous confirme la gravité d'une situation que l'on nous présente sous un jour très sombre depuis le commencement de nos travaux. Mais vous y ajoutez un élément nouveau avec le constat d'une régression forte de la place des femmes chorégraphes depuis le début des années 1990.

Au contraire, dans d'autres disciplines, on entend parler de l'émergence d'une nouvelle génération de femmes créatrices ou à la tête des institutions culturelles. Pourquoi en va-t-il différemment pour les femmes chorégraphes ? Qu'en est-il également du sort réservé aux danseuses, au corps de ballet ? Le langage courant véhicule une image très singulière de ces artistes qui fait écho à vos propos : on emploie le terme de « danseuse » pour désigner, dans le langage courant, la maîtresse d'un homme connu ou un hobby masculin : on entend dire « c'est sa danseuse » en parlant de la passion d'un homme pour l'automobile par exemple.

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