Intervention de Bruno Sido

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 16 avril 2013 : 1ère réunion
Audition ouverte à la presse de M. Pierre-Franck Chevet président de l'autorité de sûreté nucléaire asn sur l'état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en france en 2012

Photo de Bruno SidoBruno Sido, sénateur, président :

Mesdames, Messieurs, je tiens à vous remercier d'être présents aujourd'hui. Nous nous réunissons pour la 6ème fois pour entendre le rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire. La dernière fois, le rapport nous avait été présenté par André-Claude Lacoste, dont je tiens à saluer le travail remarquable, accompli à la tête de l'ASN. Je ne doute pas que son successeur se montrera à la hauteur de la situation. L'an dernier, cette audition était intervenue en octobre du fait des élections du printemps 2012 alors que le rapport de l'ASN avait été publié le 28 juin. Cette année, nous organisons cette audition dans les temps. Au nom de tous les membres de l'Office, je tiens à souhaiter la bienvenue au nouveau président de l'Autorité de sûreté nucléaire, M. Pierre-Franck Chevet. Je vous remercie d'avoir pris le relais dans cette importante fonction.

Votre audition par l'Office intervient au bon moment. Deux ans après, nous vivons toujours dans l'ombre portée de l'accident nucléaire de Fukushima et les interrogations que cet événement génère sur notre sûreté nucléaire. À ce titre, la mission que l'Office a menée avec les membres des commissions permanentes de l'Assemblée nationale et du Sénat et le rapport que nous avions présenté, Christian Bataille et moi-même, avaient insisté sur plusieurs points, en particulier sur la surveillance de la sous-traitance, la nécessité d'organiser une défense en profondeur et l'obligation de porter une attention renforcée aux procédures de gestion de crise. En octobre dernier, vous nous avez apporté des éléments de réponse sur ces points. Où en sommes-nous six mois plus tard ?

Que pensez-vous des tentatives de chiffrage du coût d'un accident nucléaire présenté par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), étant précisé que le président Le Déaut et moi-même avons saisi le Haut conseil pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire des conditions de réalisation de cette étude ? D'autre part, cette réunion intervient dans notre calendrier au moment du débat sur la transition énergétique. Sans préjuger les réponses qui pourront être apportées, une série de questions concernant directement l'Autorité de sûreté nucléaire demeurent sous-jacentes. Quel est l'état de notre parc de centrales ? Quelles sont les échéances de leur renouvellement ? À quelles conditions d'amélioration de leur sécurité pourront-elles faire le lien avec une éventuelle transition énergétique ?

Avant de vous donner la parole, Monsieur le président, je me tourne vers notre premier vice-président, Jean-Yves Le Déaut.

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