Intervention de Vincent Peillon

Réunion du 22 mai 2013 à 14h30
Refondation de l'école de la république — Suite de la discussion d'un projet de loi dans le texte de la commission

Vincent Peillon, ministre :

Madame Gonthier-Maurin, je voudrais répondre à vos inquiétudes. Sur certaines d’entre elles, je considère que nous apportons d’ores et déjà des réponses. Sur d’autres, nous allons avoir à débattre.

Au préalable, je vous remercie des appréciations positives que vous avez faites. Vous saluez la création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation, donc le retour à une formation professionnelle des maîtres.

Vous vous réjouissez de la création des postes. Vous vous félicitez, en particulier, du rétablissement des moyens dédiés aux remplacements, soit 1 000 postes pour la rentrée qui vient.

Vous soulignez l’importance de l’accueil des enfants à l’école, dès deux ans, dans les zones les plus difficiles.

Vous appréciez la création d’un service public du numérique, ainsi que du parcours d’éducation artistique et culturelle.

Il est vrai que les objectifs de mixité sociale, de réussite scolaire pour tous, de capacité d’apprendre et de progresser accordée à tous les enfants ne figuraient pas dans le texte initial. Vos travaux ont permis une telle réécriture de l’article 3, en bonne intelligence, d’ailleurs, avec les autres groupes de gauche de cette assemblée. À mon avis, la loi en aura davantage de sens et de force.

Je salue aussi les précisions qui ont été apportées sur les missions de l’école maternelle. Comme je l’ai dit tout à l’heure, il s’agit pour moi d’un objet essentiel de ce projet de loi, indispensable pour mettre en œuvre nos projets dans un futur proche.

Les éléments que vous avez apportés enrichissent encore les débats qui durent depuis plus d’un an sur le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Néanmoins, il ne s’agit pas de s’arrêter là, comme si le minimum était suffisant. Au contraire, il faut l’assurer à tous les enfants de France comme un moyen d’aller au-delà.

Monsieur Legendre, sachez que je ne prétends pas du tout le raboter. Vous en aviez débattu en 2005 dans l’hémicycle, pensant qu’il revenait à la représentation nationale de le définir. Il me semble même que vous vouliez vous attaquer aux programmes ; nous en débattrons.

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