Mon département d'élection, la Moselle, compte 730 communes sur un vaste territoire, dont 120 petites communes de moins de 500 habitants, qui fonctionnent à la satisfaction générale et à moindre coût, à la manière de syndicats de copropriété, grâce au dévouement de bénévoles. Ce modèle, dont la persistance dans le temps n'est pas assurée et qui peut paraître suranné, assure la gestion de ces territoires dans des conditions d'efficacité et de coûts inégalables. Certes, ces petites communes sont regroupées dans de vastes intercommunalités qui les appuient dans le domaine scolaire, social, bref, pour toutes les actions qui réclament un savoir technique.
Cet exemple montre que le regroupement n'est pas toujours source d'économie. Le modèle allemand, appuyé sur de vastes communes, que nous avons expérimenté pendant l'annexion, n'est donc pas forcément celui qu'il faut appliquer et qui produirait nécessairement des économies d'échelle.