Elle entend aussi défendre ses intérêts, ses approvisionnements, les départements et collectivités d’outre-mer, et contrôler les espaces maritimes, terrestres, aériens et spatiaux sur lesquels s’exerce sa souveraineté.
Mais face à ces menaces qui augmentent et à ces ambitions qui perdurent, nos moyens diminuent, ce qui est bel et bien un problème. Au terme d’une série de confrontations viriles, à l’occasion desquelles le ministère de la défense et celui des finances ont joué un mauvais remake du film Chéri, fais-moi peur§l’arbitrage finalement rendu par le Président de la République a permis de sauvegarder l’essentiel et de maintenir un minimum de cohérence au format.
Cette décision est de bon sens. C’est le moins que la Nation pouvait faire pour honorer le professionnalisme, l’engagement et le dévouement de ceux qui servent nos couleurs et ont montré, une fois de plus, au Mali, la nécessité pour le droit d’être soutenu par la force.
Encore faut-il rappeler que ce résultat est collectif. Il vous doit beaucoup, monsieur le ministre de la défense, car vous avez su trouver les arguments pour convaincre le Président de la République. Il doit aussi à la détermination des industriels de la défense, qui ont su s’unir dans l’adversité et faire valoir toute l’importance de notre base industrielle et technologique de défense, la BITD. Ce résultat découle également, un peu, de la détermination des parlementaires, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, qui ont su montrer qu’ils n’étaient pas prêts à sacrifier nos armées.