Pas de pressions, en dépit des accusations de partialité et d'incompétence qu'on portait contre le ministère, parce que c'était le ministère. En revanche, les contraintes étaient nombreuses. Outre une action réduite au territoire français et la capacité du LNDD, nous devions composer avec les pratiques de contrôle de certaines fédérations pour élaborer, chaque année, en liaison avec le CPLD, notre propre stratégie de contrôles. J'ai tenu à étendre ceux-ci à l'ensemble des disciplines. La logique de prévention l'impose parce qu'aucun sport n'est à l'abri de la tentation du dopage.
Même si je regrette de n'avoir pu faire plus, nous ne manquions pas d'efficacité dans le cadre qui était alors le nôtre. Avec le LNDD et des crédits importants consacrés à la lutte contre le dopage, nous avons détecté de nombreux cas de dopage, pas forcément là où on l'aurait souhaité parce que les pratiques dopantes se sont professionnalisées.