Un protocole d'accord existait avec l'UCI : un médecin préleveur agréé, puis deux ; un contrôleur de l'UCI, puis deux. À mon arrivée, les relations étaient très tendues avec cette fédération, ce qui limitait notre autonomie de prélèvement et notre capacité de ciblage. La situation s'est améliorée. Pour preuve, le contrôle positif de Floyd Landis.
Nos médecins ont convaincu l'UCI de cibler les contrôles, ce qui ne se faisait pas auparavant. Le protocole d'accord fixait le nombre global de prélèvements et d'échantillons pour la recherche d'EPO et les intervenants : le laboratoire, le médecin préleveur du ministère et le contrôleur de l'UCI. Nos médecins avaient la responsabilité des contrôles au jour le jour et le choix du ciblage. Les contrôles étaient par conséquent indépendants. Cela valait pour le Tour de France comme pour les autres compétitions internationales.