Depuis 1998, il y a quasiment un scandale tous les ans. Si j'étais organisateur d'un événement appartenant au patrimoine national et parasité par le dopage, je ferais tout pour l'en débarrasser ! Je n'attendrais pas que l'UCI ponde une charte ou un nouveau règlement. Donc oui, les organisateurs ont une forme de responsabilité passive.
À nouveau, qui a intérêt à ce que le dopage disparaisse ? Pour tous, mieux vaut un Tour à scandale qu'un Tour d'ennui. Notez qu'à deux exceptions près, le nom des sponsors n'apparaît jamais dans la dénomination des scandales. Le dopage réduit à néant la crédibilité d'un événement, nuit à la santé physique et mentale des athlètes, à l'équité des compétitions, mais en aucun cas à la santé financière de ceux qui en vivent.