Il existe un faisceau de présomptions. Une enquête est en cours, dont je ne peux parler. L'UCI a reconnu qu'elle avait n'avait pas transmis des échantillons considérés comme suspects par le laboratoire d'analyse lors du Tour de Suisse 2001. Il en va de même pour un échantillon suspect dans le Dauphiné 2002. Les responsables de l'UCI disposaient aussi de 6 échantillons contrôlés positifs sur le Tour de France 1999. Ils n'ont pas réagi. Ils savaient bien que Lance Armstrong travaillait avec le docteur Michele Ferrari, à la réputation sulfureuse, déjà condamné. Ils ont accepté des paiements de la part du sportif. Ils se sont bornés à créer une commission indépendante qui a blanchi tout le monde. Ils ont autorisé Lance Armstrong à continuer à courir.
Pourtant nos tests le montrent, il y a une probabilité de un sur un million de réaliser hors dopage les performances sportives d'Armstrong. L'UCI refuse toujours de nous transmettre les prélèvements de trois coureurs appartenant à la même équipe. Un rapport de 2010 a critiqué les techniques de prélèvement de l'UCI en 2010 lors du Tour de France. Le rythme des prélèvements était trop prévisible. Trois coureurs soupçonnés n'ont fait l'objet d'aucun contrôle sur toute la durée du Tour. Les critiques valent aussi pour le Tour de Californie : aucune recherche d'EPO !
Nous qui aimons le cyclisme devons faire pression sur l'UCI pour qu'elle réponde à ces critiques et mette en place une stratégie toute différente. Elle s'est contentée de dissoudre la commission indépendante qu'elle avait consenti à créer !