Il existe quatre sujets de préoccupation concernant le système d'information financière et comptable de l'Etat. Premièrement, en tant qu'auditeurs nous avons besoin de retracer les écritures de l'origine jusqu'au solde, ce qui n'est pas possible aujourd'hui. Deuxièmement, il y a trop d'interventions manuelles et pas assez de contrôles automatiques pour garantir l'intégrité des écritures. Troisièmement, il n'existe pas de passage automatisé entre les applications de gestion et le coeur du progiciel Chorus.
Notre appréciation générale sur le déploiement de Chorus est positive. L'intégrité des données des années précédentes a été préservée, ce qui est un élément fondamental en matière de fiabilité. Le traitement dans un même module de la gestion budgétaire et de la gestion comptable est une amélioration considérable. L'intégration du patrimoine immobilier dans Chorus, à travers un logiciel spécialisé, constitue également une avancée. En première analyse, il semble néanmoins que les gains de productivité attendus ne se soient pas encore réalisés car il existe encore trop d'interventions manuelles, pas assez de contrôles automatisés et d'interfaçage.