Pour revenir sur la question de la perception des dividendes, nous constatons que le choix de privilégier la perception des dividendes en nature s'est fait au détriment de la dette. Pour compenser le non-encaissement de cette recette de 1,4 milliard d'euros, il a fallu solliciter la trésorerie de l'Etat et s'endetter à due concurrence. En termes patrimoniaux, ce choix correspond en outre à une prise de risque.
Concernant l'élasticité des recettes fiscales, il s'agit d'un phénomène difficile à prévoir. Il existe des précédents historiques, en 1992 et 1993, d'élasticité négative des recettes fiscales en période de très forte chute de l'activité économique. Ceci constitue un message inquiétant pour l'année 2013.