Dans le rapport sur la certification des comptes, il est indiqué que les dépenses d'investissement ont été stabilisées en 2012 mais que les 49 milliards d'euros destinés aux opérateurs ne sont « ni suivis, ni pilotés ». Ceci devrait d'autant plus nous inquiéter que la France se distingue par son niveau très élevé de dépenses publiques par rapport au produit intérieur brut (PIB), 57 % contre 42 % en moyenne dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Dans ce contexte, la Banque de France, dans son rapport annuel, recommande que l'administration gagne en productivité à tous les échelons, en mettant bien sûr en évidence les régimes sociaux et l'âge de départ à la retraite. Monsieur le Premier président, partagez-vous l'analyse du gouverneur de la Banque de France ?