Intervention de Maryvonne Blondin

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 29 mai 2013 : 2ème réunion
Enseignement supérieur et recherche — Audition de M. Gilles Boeuf président du muséum d'histoire naturelle

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

Vos propos enthousiastes et dynamiques m'ont fait penser à la recherche médicale. Les antibiotiques ne fonctionnent plus, les bactéries sont devenues résistantes et nous sommes devant une impasse thérapeutique, comme l'a reconnu l'Agence européenne du médicament, en appelant à trouver des alternatives. Dès lors, il faut revenir à l'avant-pénicilline. Or nous avons en nous des virus mangeurs de bactéries, les phages. J'ai travaillé avec des médecins experts qui éprouvent des difficultés à obtenir des autorisations de mise sur le marché. J'ai interpellé la ministre, il y a eu des colloques : un gros travail se fait en Europe de l'Est, qui a conservé de nombreuses souches. La France, qui n'en a plus beaucoup, a besoin d'études in vivo et in vitro pour certifier les bénéfices de ces phages. Il faut produire des recherches et faire le lien avec l'entreprise. Des start up se sont investies sur le projet européen Phagoburn. Le service médical du ministère de la défense est très au fait, car les phages seraient très utiles à nos soldats en opération extérieure, pour reconstituer la peau et éviter des amputations. Ces vertus extraordinaires devraient être reconnues.

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