Comme l'a indiqué M. Houssin, il serait souhaitable de pouvoir évaluer les programmes privés sollicitant le crédit d'impôt recherche, qui n'a pas vocation à être utilisé comme une niche fiscale.
Les conseils d'administration des universités ne fonctionnent pas, selon moi, de manière satisfaisante, dans la mesure où les représentants des collectivités y sont peu présents et n'ont pas une connaissance suffisante des problématiques. L'AERES n'a pas les moyens de remédier à cette difficulté. L'entité qui lui succédera portera un nouveau nom, mais ne sera pas plus utile à l'université. Celle-ci peut très bien exister sans l'AERES et sans les déclarations d'intention européennes telles que la stratégie de Lisbonne ou l'appel de Bologne, qui n'ont rien suscité de tangible.