Certes, nous ne disposons pas de SPSI mais nous développons d'autres instruments de pilotage. Présents dans des dizaines de pays nous devons avant tout avoir des stratégies locales ; nous avons aussi de grandes orientations, comme celle de réinvestir l'argent des cessions dans de nouvelles constructions ou de nouveaux achats.
Je ne suis pas un fervent partisan du recours à la location systématique. Notre réseau coûte 340 millions d'euros par an, y compris à Paris, dont 100 millions d'euros de loyers. Je souhaite vivement que nous achetions dans certains endroits. En fait, il est très rare de passer de la vente au loyer : souvent nous vendons non pas pour louer un nouveau bâtiment, mais plutôt pour procéder à un regroupement ou une mutualisation de services. Nous sommes d'ailleurs en train d'explorer ce genre de piste dans le cas des investissements qui suivront la vente de l'appartement du résident permanent à l'ONU car nous sommes bien conscients qu'en termes d'affichage, une vente est plus facile à présenter que l'achat d'un appartement de prestige, quand bien même cette opération pourrait se traduire, au global, par une forte plus-value pour l'Etat. Rares sont les endroits où nous acquittons un loyer : à Hong-Kong, le loyer est de 500 000 euros par an ; comme il était supérieur à Shanghai, nous avons fait une bonne opération. Dans plusieurs endroits nous envisageons d'acheter. L'envolée de certains marchés immobiliers ou l'inflation nous y incitent.