Je suis maire d’Allauch depuis près de quarante ans, et j’ai connu bien des évolutions. En 1993, la loi Joxe a permis de créer une première intercommunalité entre Marseille – dont le maire était alors Robert Vigouroux –, Allauch, Marignane et Saint-Victoret. Allauch faisait donc partie des quatre communes fondatrices, preuve que je n’étais pas contre la coopération intercommunale !
Ensuite – j’aurais préféré m’exprimer en présence de Jean-Pierre Chevènement, même si j’ai déjà eu l’occasion de lui parler de cette question –, la loi Chevènement de 1999 a eu des conséquences concernant l’actuel plan local d’urbanisme, le PLU, document qui représente véritablement l’avenir des territoires.
La commune d’Allauch est très vaste – elle est, en superficie, plus grande que Paris –, et, si elle compte aujourd’hui 25 000 habitants, c’est du fait d’un choix délibéré du conseil municipal. De fait, si je l’avais voulu, Allauch dénombrerait aujourd’hui 80 000 ou 100 000 habitants ! C’est facile de déclarer les terrains constructibles et de faire sortir de terre des immeubles. C’est plus difficile de freiner ce mouvement, et ceux d’entre nous qui sont maires le savent aussi bien que moi.
Grand démocrate devant l’éternel, Jean-Pierre Chevènement, qui a quitté notre formation politique en affirmant qu’elle n’était pas assez proche des citoyens, …