Le droit de manifester, le droit de s’opposer doivent être respectés. Aucune démocratie ne peut les fouler aux pieds.
La Turquie, qui est un partenaire important, souhaite s’arrimer à l’Europe. La France et l’Union européenne travaillent au développement d’une relation stable et de confiance avec elle. Notre pays veut accompagner la Turquie vers la démocratie.
Dans cet esprit, en mai 2012, nous avons choisi de tourner le dos à la politique du précédent gouvernement. En février dernier, nous avons indiqué que nous étions favorables à une réouverture des négociations sur le chapitre 22 de la politique régionale, préalable à toute discussion sur une entrée de la Turquie dans l’Union européenne.
Nous avons donc fait un geste à l’égard de la Turquie, il lui revient maintenant d’y répondre. Les autorités turques doivent réaliser des avancées en matière de respect de la démocratie et des droits de l’homme, engager des réformes en vue de s’aligner sur l’acquis communautaire, rouvrir le dossier chypriote, à nos yeux essentiel, et coopérer sur les questions migratoires.