Mon cher collègue, 50 % à 60 % des crédits du FSE sont déjà gagés au ministère de Michel Sapin. La gestion du reste pourra être subdéléguée aux départements par l’État, pour ne pas laisser accroire, comme l’a fait remarquer Michel Mercier, que le département serait soumis à une sorte de tutelle de la région. Au demeurant, le dispositif est assez classique et certaines régions l’ont déjà expérimenté.
Pourquoi ces dispositions viennent-elles en discussion dans le présent projet de loi et non dans celui qui va suivre ? La raison en est simple : il fallait tenir compte du calendrier de la mise en œuvre de la prochaine génération des fonds européens.
Nous disposons donc d’un canevas qui précise que la région sera le pivot de la gestion de ces crédits. Nous avons l’assurance que les crédits du FSE gérés par les départements le seront en subdélégation de l’État. Enfin, nous avons la modestie de vous dire qu’il faudra mettre à profit la navette pour améliorer ce texte.