Madame la présidente, mes propos sont sans rapport avec le débat qui nous occupe.
Le ministre que je suis n’a pas l’autorisation d’assister à un rassemblement, aussi magnifique en soit l’objet, à savoir l’exigence du respect de la République. Mais au nom des parents de Clément Méric, que j’ai eu l’honneur de connaître, je remercie le Sénat de permettre à chacun de s’associer par cette suspension de séance à l’hommage qui va lui être rendu, au delà des différences d’opinions.
Je veux souligner que des militants, en particulier des militants antiracistes – son frère avait déjà été blessé dans une manifestation – se battent pour que la République reste belle.