Madame la présidente, mesdames les ministres, mes chers collègues, Marseille est une grande et belle ville qui a beaucoup d’atouts. Pourtant, vous avez décidé d’imposer la création d’une métropole à l’ensemble des maires des Bouches-du-Rhône – 109 sur 119 ! – et à une grande partie des conseillers municipaux de Marseille.
Ma position n’a pas varié depuis le début de la discussion du projet de loi. Je dirai même qu’elle s’est renforcée quand j’ai vu la manière dont on traitait Marseille : les 20 millions d’euros qui étaient programmés ne le sont plus. Il n’y a pas eu d’avancées. Nous devons donc prendre notre destin en main, et quand je dis notre destin, je pense non pas au mien, mais à celui des Marseillaises et des Marseillais qui m’ont fait confiance et qui m’ont confié le mandat que j’exerce.
Je comprends que Lyon ait suivi une autre voie, mais Lyon avait avancé autrement, s’était développée d’une autre manière. Elle n’a pas pris de retard, contrairement à Marseille, qui, depuis trente ans, accuse un retard important en matière de transports, d’infrastructures…