Vous nous avez entendus, mais pas sur tous les sujets. J’espère que votre position évoluera d’ici à la deuxième lecture. J’espère aussi que l’État acceptera la contractualisation et de donner des moyens à Marseille.
En attendant, il est pour moi hors de question de voter un texte qui ne répond pas aux attentes des Marseillaises et des Marseillais. Ceux qui auront voté le projet de loi dans sa rédaction actuelle en porteront la responsabilité lorsqu’ils se présenteront devant les électeurs marseillais. Je saurai alors dénoncer avec force leur position.
Mes chers collègues, je souhaite que l’État tende réellement la main à Marseille. J’espère être entendue, pas pour moi, mais pour les Marseillaises et les Marseillais, qui, au-delà des paroles et des promesses, attendent des actes. C’est pourquoi je ne peux ce soir signer un chèque en blanc au Gouvernement. La métropole qui nous est proposée est une coquille vide. Si, comme je le souhaite, elle venait à se remplir dans les semaines qui viennent, croyez-moi, je voterai alors le texte avec plaisir.