Par ailleurs, on peut certes refuser la mutualisation, mais comment fera-t-on alors pour trouver des marges de manœuvre en matière de fonctionnement et continuer à investir ?
Très franchement, je pense que, dans les mois et les années qui viennent, ces critères devront être pris en compte ; je le dis comme je le pense.
S'agissant de la région Île-de-France et de la métropole parisienne, il va falloir faire un grand saut. Nous avons auditionné tous les membres de Paris Métropole. On peut discuter pendant quinze ans encore, mais la France peut-elle se permettre de traiter la question des métropoles sans régler le cas parisien ? Je pense que non. Et je crois que la solution se trouvera à mi-chemin entre ce qui avait été proposé et d’autres suggestions. S’il n’y a pas de regroupement des départements, il n’y aura pas de véritable péréquation et il y aura toujours des difficultés. La Seine-Saint-Denis continuera à réclamer un soutien par des procédures particulières. Je ne souhaite pas qu’il en aille ainsi.
Comme chacun, j’ai été sensible à l’écoute de Mmes les ministres et à la pédagogie bien connue de Jean-Pierre Sueur, qu’il utilise pour expliquer ses positions et, parfois, pour donner des notes ; j’espère donc qu’il ne sera pas trop sévère à mon égard. Je tiens à souligner également le talent remarquable de notre rapporteur, qui a fait émerger des solutions nouvelles avec tact et ménagement. Il a su demander le retrait d’amendements dont il venait de dire qu’il les trouvait formidables... Pour réussir à le faire en conservant le soutien de tous, il faut vraiment beaucoup de talent !