Intervention de René Vandierendonck

Réunion du 6 juin 2013 à 15h00
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Vote sur l'ensemble

Photo de René VandierendonckRené Vandierendonck :

Je dirai un mot de Paris. L’homme sage connaît ses limites, mais je l’aurai dit : surtout, ne repartez pas sur les bases du texte.

Dès que je suis arrivé à la commission des lois, j’ai compris que pas un élu d’Île-de-France ne soutenait le projet. J’ai considéré, comme Jean-Pierre Caffet, que l’urgence absolue était d’agir intensément en matière de logement. Force est de constater, à l’issue de notre débat, qu’il vaut mieux accorder toutes les dérogations nécessaires et mettre à l’écart les comités régionaux de l’habitat pour élaborer un schéma qui permette, sur l’aire régionale et, à mon avis, faute de mieux, à partir de la région, de répondre à l’urgence absolue qui se manifeste dans le domaine de l’habitat. Je l’ai dit, et Gérard Collomb l’a dit après moi, il y a un déficit gigantesque en matière de logement.

Pour le reste, c'est-à-dire pour l’organisation de la métropole parisienne – je peux l’avouer, maintenant que je cesse d’être le porte-parole de la commission des lois –, je pense, à titre personnel, c’est Philippe Dallier qui a raison. C’est dans cette direction qu’il faut avancer. En tout cas, vous avez l’occasion de partir d’une page blanche, madame la ministre. Saisissez cette chance, parce qu’il est extrêmement important de ne pas rater ce rendez-vous.

Mon dernier mot sera pour tous ceux qui m’ont encouragé et soutenu. Ce fut une épreuve pour moi, mais aussi, je n’en doute pas, pour tous ceux qui ont travaillé avec moi. Je remercie les administrateurs des différentes commissions : j’ai eu plaisir à travailler avec eux.

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