Aujourd’hui, je constate que l’on veut rogner cette avancée.
Madame la rapporteur, ce qui est facultatif n’est pas obligatoire. On pourrait décider que tout est facultatif, mais je ne peux pas l’accepter, de même que je ne peux pas admettre votre appel au pragmatisme. Pour moi, pragmatisme et politique ne font pas bon ménage et j’oserai même dire que ces deux termes sont antinomiques !
Nous ne réfléchissons pas de la même façon et nous ne nous inscrivons pas dans la même logique : j’ai bien entendu ce que vous avez dit, madame la rapporteur, et je refuse de m’inscrire dans une réflexion comptable. Je sais bien que l’heure est à la réduction des dépenses publiques, mais je ne souscris pas à ces choix politiques. Rendre facultative l’existence de CCAS dans les villes de moins de 1 500 habitants participe de ce mouvement et je ne peux l’approuver. Il serait d’ailleurs utile de rencontrer les associations et les CCAS, puisqu’ils ont aussi un point de vue, dont je ne crois pas qu’il ait été entendu. Il serait peut-être temps de le faire !
Ce sujet est passionnant et intéressant parce qu’il touche à la vie de gens qui connaissent une situation difficile. On ne peut pas balayer cette question à l’occasion du vote d’un amendement. C’est la raison pour laquelle je ne veux pas retirer cet amendement.
Par ailleurs, j’ai bien dit, monsieur le président de la commission des lois, que l’amendement de notre collègue Virginie Klès était intéressant, et, bien sûr, je le voterai.