De fait, dans les plus petites communes, soit les associations d’entraide – souvent des associations locales, en l’absence d’antennes des associations nationales – connaissent très bien les élus, soit leurs représentants sont eux-mêmes élus et siègent à la commission d’action sociale. Dès lors, déléguons explicitement par la loi les compétences du CCAS à cette commission permanente composée d’élus de tous bords, opposition comprise ; et donnons à cette commission les moyens de gérer en toute confidentialité les demandes d’aides, y compris financières, formulées par les familles, afin que ces demandes ne soient pas mises sur la place publique.
Je pense que, si nous prévoyons cela, nous aurons fait œuvre utile : nous aurons régularisé la situation des petites communes, selon le vœu de M. Doligé, tout en maintenant l’égalité d’accès des citoyens à l’aide communale par la création d’une commission ad hoc.