Cet amendement est séduisant à première vue, mais, quand on l’examine de plus près, on s’aperçoit qu’il pose des problèmes.
Il s’agit de remplacer le CCAS par une commission. J’ai trouvé son nom ! Il suffit de l’appeler le bureau d’aide sociale, le BAS : c’est ce qui existait avant 1983, et qui fonctionnait.
En ce qui concerne la proportionnelle, il n’y aura pas de problème, à partir de 2014, dans les communes de plus de 1 000 habitants, où plusieurs listes seront constituées ; mais dans les autres ? L’esprit de la proposition de Mme Klès est que l’opposition, quand elle est ouverte – car dans les petites communes elle est parfois feutrée ou larvée – puisse être représentée, afin que les décisions soient prises en concertation, dans l’ouverture et la tolérance.
Mes chers collègues, ne soyons pas dupes : quand il y a un problème, quand il faut apporter un secours urgent, c’est le maire qui signe en vertu d’une délégation, ou bien l’adjoint aux affaires sociales.
En conséquence, je suis moi aussi un peu réservé au sujet de cet amendement : je l’ai d’abord trouvé très bien, mais finalement je m’aperçois qu’on ne simplifie rien du tout ; on ne fait que remplacer une structure par une autre !