Intervention de Bruno Sido

Réunion du 12 juin 2013 à 14h30
Débat sur la pollution en méditerranée : état et perspectives à l'horizon 2030

Photo de Bruno SidoBruno Sido :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je remercie le président du Sénat d’avoir agréé ma demande d’organisation d’un débat sur l’état et les perspectives de la lutte contre la pollution en Méditerranée.

Ce débat fait suite au très intéressant rapport présenté par Roland Courteau et adopté l’an dernier par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, l’OPECST, que j’ai l’honneur de présider.

Je me réjouis que la réforme constitutionnelle ait permis à notre délégation d’exhausser en séance publique les conclusions des rapporteurs de l’OPECST, comme nous l’avons fait récemment, avec Catherine Procaccia, en présentant les propositions de notre rapport sur la politique européenne de l’espace.

Ce soir, nous abordons un sujet encore trop ignoré, celui de l’état d’un milieu marin fermé qui est l’un des réservoirs de la biodiversité mondiale, qui est très menacé par des pollutions de toutes origines et qui va subir fortement l’impact du changement climatique en cours.

Comme le temps nous est compté, je n’aborderai pas plus avant le fond de cette question, que Roland Courteau va exposer, sauf pour souligner qu’elle se situe à une interface entre l’Europe et les pays du sud et de l’est du bassin méditerranéen, ce qui nous renvoie à la nécessité d’une relance politique de l’Union pour la Méditerranée, l’UPM, dont l’action est inhibée par les suites de ce que l’on a appelé le « printemps arabe ».

Mais, même si l’Orient est compliqué, nous devons y avancer avec des idées simples et fortes pour faire progresser la lutte contre la pollution d’un espace commun et précieux.

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