Vous pouvez vous inscrire pour un cours, ou pour vingt.
Coursera enregistre des chiffres très impressionnants : certains cours rassemblent jusqu'à 200 000 élèves. Néanmoins, il s'agit d'une plateforme généraliste, ouverte à tous, et la plupart des élèves inscrits ne vont pas jusqu'au bout. Il n'en demeure pas moins que, même avec un taux de réussite de 4 %, cela représente tout de même 8 000 élèves sur 200 000 qui réussissent à comprendre le cours et à le suivre dans son intégralité.
À l'évidence, la procédure de contrôle pose un problème de méthodes. Pour l'instant, celui qui a suivi un cours ne se voit attribuer qu'un simple certificat. Il y a des expériences de « diplomation » menées actuellement aux États-Unis via des cours en ligne, mais elles sont très peu nombreuses, puisque seuls deux établissements, dont, me semble-t-il, Georgia Tech, sont concernés.
Le certificat en question en est réduit à sa plus simple expression : un très joli bout de papier avec le logo de l'établissement, attestant du bon suivi du cours et des exercices ainsi que des notes obtenues. Cela ne va pas plus loin, faute d'un système qui permette de vérifier l'identité des élèves.
Néanmoins, ces cours ont une très grande influence. L'année dernière, l'École polytechnique fédérale de Lausanne a mis en ligne sur Coursera un cours sur le Scala, un langage informatique inventé par un enseignant de l'EPFL. Le cours a connu un tel succès que plusieurs universités dans le monde proposent désormais une formation à ce langage informatique. Autre point à souligner, la majeure partie des gens qui ont suivi ce cours était en fait des professionnels.