Aujourd’hui, cette insertion professionnelle n’est pas réellement organisée.
Nous ne sommes pas dogmatiques. Nous savons que le dogmatisme ne mène à rien d’efficace : des quotas sont certes nécessaires, mais ils doivent être négociés au cas par cas entre les recteurs et les directeurs d’établissement, suivant les territoires et les domaines concernés. En effet, il existe des cas de figure très différents.
Le président de l’association des IUT nous a expliqué qu’à Montluçon les effectifs étaient composés à 84 % d’élèves titulaires d’un bac technologique et qu’il manquait des étudiants pour remplir l’établissement. En revanche, dans certains IUT de la région parisienne, pas très loin d’ici, on rencontre des titulaires d’un bac S, avec mention « bien ». Est-ce normal ? Non ! Il faut garantir de l’homogénéité, mais il faut également raisonner selon les spécificités.