Nous avons d’ores et déjà commencé à le remettre à plat, car, aujourd’hui, les niveaux de dotation peuvent varier de un à cinq entre certains domaines des sciences humaines et sociales, d’une part, et certaines spécialisations des sciences dures, d’autre part. Certains matériels justifient un investissement marginal supplémentaire – de fait, les sciences exactes exigent des équipements souvent plus importants et plus coûteux –, mais rien ne pourra jamais justifier de telles disparités. Ainsi, en concertation – car nous souhaitons responsabiliser les différents sites –, nous allons mettre un terme à ce système.
Je souhaite maintenant évoquer un sujet sur lequel je n’ai pas encore beaucoup insisté : la simplification des formations.
Nous n’allons pas procéder de manière autoritaire. Nous allons proposer une nomenclature sur laquelle nous sommes en train de travailler avec les comités « licence », les comités « master » et les territoires. À ma grande surprise – je dois l’avouer –, ce chantier se déroule bien mieux que prévu : chacun a pris conscience de la complexité actuelle des formations, qui est à la fois antidémocratique et contre-productive. En effet, une offre confuse dévalue nos enseignements, alors même qu’ils sont de qualité.
Aujourd’hui, les employeurs, les familles, les élèves qui ne disposent pas des décrypteurs sociaux nécessaires dans leur entourage et nos partenaires internationaux ne comprennent plus nos formations à l’université, tant elles sont complexes. Il est donc indispensable de les simplifier. Toutefois, nous ne sacrifierons pas des disciplines aussi transversales que l’urbanisme et les études de genre, domaines sur lesquels mon attention a été appelée.