Intervention de Geneviève Fioraso

Réunion du 19 juin 2013 à 14h30
Enseignement supérieur et recherche — Suite de la discussion en procédure accélérée d'un projet de loi dans le texte de la commission

Geneviève Fioraso, ministre :

J’en profite pour rassurer Mme Françoise Laborde, rapporteur de la délégation aux droits des femmes, qui, parmi d’autres, s’est préoccupée de cette question.

En la matière, il s’agit également de responsabiliser : lorsqu’on accrédite les universités, ce sont les universités qui s’organisent. Certaines d’entre elles l’ont déjà fait : allez voir le portail de formation de l’université de Bourgogne. Il est extrêmement bien fait. Il est organisé en grands domaines, et cette présentation est très efficace. Hélas, toutes les universités n’ont pas accompli ce travail. L’État doit donc assumer ses responsabilités, car le temps presse et la concurrence va vite, partout dans le monde. Celle-ci nous impose de progresser plus rapidement. Voilà pourquoi l’État consacre des crédits à cette question.

En tant qu’ancienne élue de terrain et pour avoir siégé, quinze années durant, dans divers conseils d’administration d’universités, de pôles de recherche et d’enseignement supérieur et de grands établissements, je souhaite vous livrer mon témoignage. De fait, certains propos ne correspondent pas aux réalités que l’on peut vivre dans notre pays.

Certains prétendent que la loi LRU a accordé une complète autonomie aux territoires. Mais on ne pouvait jamais bénéficier d’une dérogation aux circulaires ou aux réglementations en vigueur pour adapter certaines normes à notre écosystème. On imposait la même chaussure à tous les territoires, comme si chaque territoire avait le même pied !

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