Nous proposons d'encadrer la coopération des intermédiaires techniques et financiers sous l'égide de Cyberdouane. Il nous a semblé utile d'inclure la lutte contre les atteintes aux droits d'auteur dans la lutte globale contre la contrefaçon. En outre, Cyberdouane peut se prévaloir d'une expérience dans ce domaine, mais sur le terrain du droit des marques et pas celui de la propriété intellectuelle. Une modification législative serait donc nécessaire pour étendre sa compétence.
Il est apparu plus efficace d'avoir un acteur régalien qui connaît bien le fonctionnement de l'économie en ligne. Ceci doit permettre d'éviter un dialogue confidentiel entre les intermédiaires techniques et financiers et les ayants droit, pouvant découler sur l'apparition de polices privées. Il faut au contraire réguler et protéger les libertés publiques.