Je m'étais déjà posé la question lors de l'examen du projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche : ne faudrait-il pas lancer une campagne nationale de sensibilisation sur ces métiers qu'on dit « réservés » aux filles ou aux garçons et pour lesquels il faudrait aujourd'hui encourager la mixité ?
Nous sommes aujourd'hui soumis, à tout âge, à toutes sortes d'informations et de messages venant d'une multitude de sources médiatiques difficilement maîtrisables. Aussi, les actions de sensibilisation qui prennent la forme de campagnes médiatiques sont-elles particulièrement efficaces.
Enfin, dans le prolongement de ce que disait Alain Gournac, il ne faut pas oublier que nos collègues, non membres de la délégation, prennent connaissance de nos recommandations sans avoir assisté à l'ensemble des travaux préparatoires qui, souvent, en fournissent les clefs d'explication.
Ceci explique que, parfois, nos recommandations et nos amendements ne soient pas bien compris et suscitent des controverses. C'est moins sensible pour nos rapports annuels que l'on peut consulter à loisir ; ça l'est davantage pour les rapports ponctuels sur des projets de loi qu'il faut examiner dans des délais très courts.