Je ne sais quels sont les messages les plus efficaces. Je pense que c'est leur répétition, sous des formes différentes, qui est efficace à terme.
Quant aux publics, tous les Français sont concernés. Quand on n'est pas soi-même sportif de compétition, on est forcément parent d'un sportif, et on doit veiller à ce que celui-ci ne s'adonne pas au dopage.
J'ai ainsi reçu en consultation, dans le cadre de l'antenne, la mère et la soeur d'un sportif qui me confiaient que ce dernier voulait essayer tous les médicaments qui se présentaient ! Il ne s'agit pas d'un public directement sportif, mais de l'entourage familial. Il faut donc sensibiliser les sportifs eux-mêmes, mais aussi les éducateurs sportifs, l'entourage familial, et les médecins.
J'ai entendu dire que les médecins étaient surchargés de travail, du fait de leur sous-effectif. Je crois même que l'on connaît la première baisse du nombre de médecins. Mais le médecin doit soigner des grippes, des cancers, des insuffisances cardiaques, etc. Le dopage est pour lui une question secondaire, puisque cela concerne a priori des gens qui sont encore en bonne santé. Le médecin ne pense pas que ces sportifs en bonne santé vont devenir des malades sérieux à cause du dopage.