Intervention de Bruno Sesboüé

Commission d'enquête sur la lutte contre le dopage — Réunion du 5 juin 2013 : 1ère réunion
Audition de M. Bruno Sesboüé médecin à l'institut régional du sport du centre hospitalier universitaire de caen

Bruno Sesboüé :

L'antenne est située au sein d'un centre hospitalier ; c'est la loi qui le souhaite. Une convention est passée entre le ministère des sports, via la direction régionale, avec le centre hospitalier régional. Le fait que l'antenne soit implantée au sein d'un centre hospitalier constitue une garantie de probité et d'indépendance.

Certains voudraient faire migrer les antennes au sein des Centres de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS) parce qu'on y trouve davantage de sportifs. Certes, mais sont-ils les plus dopés ? Ce n'est pas sûr !

Par ailleurs, dans les CREPS, ce sont essentiellement les formateurs sportifs qui agissent, le médecin n'étant là qu'accessoirement.

Je pense que c'est une bonne chose que l'antenne soit installée au sein d'un centre hospitalier, même si elle peut déporter une consultation sur un CREPS. Cette proposition d'installer les antennes dans les CREPS ne me paraît donc pas réaliste, d'autant qu'il n'en existe pas dans toutes les régions. En Basse-Normandie, nous n'en avons plus.

Ces antennes comptent un ou plusieurs médecins, un ou plusieurs psychologues, parfois des infirmières, toujours un secrétariat. Le médecin est lui-même soit médecin du sport, comme je le suis, soit pharmacologue, comme à Nice, ou encore psychiatre, comme à Lille, avec le professeur Parquet, ou à Nantes.

Chaque antenne est organisée de façon différente ; elle assure un accueil téléphonique et des vacations pendant lesquelles les sportifs peuvent venir consulter.

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